Les parachutes font bon ménage avec les drones : certains comme Zipline les utilisent pour assurer une bonne livraison de leurs colis de matériel médical tandis que la Poste australienne en a équipé ses machines pour prévenir d’éventuels accidents, sans compter toutes les petites inventions qui traînent sur la toile. Mais dès aujourd’hui, il faudra faire avec un nouveau concurrent : ParaZero, qui en a fait sa marque de fabrique.
Et c’est une bonne nouvelle pour tout le monde : du particulier qui a payé son drone de loisir un ou deux mois de salaire au pilote de droneracing qui a customisé le hardware de sa machine au maximum, en passant par le professionnel de l’imagerie dont l’UAV est le seul outil de travail. Parce qu’à l’heure actuelle, quand un moteur tombe en panne ou qu’une vilaine mouette entame un combat à mort avec votre Phantom 3 Pro (oui c’est du vécu), la seule chose que vous pouvez faire, c’est regarder votre joujou tomber en priant.
Cette innovation pourrait par ailleurs signer les prémices d’une grande avancée en matière de législation : les autorités américaines sont en effet très frileuses en ce qui concerne les vols de drones dans les espaces publics (heureusement, des mesures viennent d’être prises pour nuancer le tout), tout comme la DGAC qui applique le même modèle que son homologue américain sur le territoire français. Ce système devrait ainsi aider à jouer en faveur des argumentaires prodrones.
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