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Une voiture utilisée par Cruise pour tester son logiciel
Marché Véhicules autonomes

General Motors rachète Cruise Automation pour ses voitures autonomes

Le géant de l’automobile américain General Motors vient tout juste d’annoncer avoir acquis Cruise Automation, une start-up californienne spécialisée dans le développement de logiciels pour véhicules autonomes depuis sa création en 2013, pour un montant de 1 milliard de dollars.

Cette étape permet à la marque de renforcer sa position dans la recherche sur les voitures autonomes, déjà bien entamée par de sérieuses firmes comme Google, Uber, Ford, Kia ou encore Tesla. Une équipe complète dédiée à cette activité a d’ailleurs récemment été mise en place au sein de GM, sans compter les 500 millions de dollars investis dans Lyft.

Cruise Automation gardera son indépendance tout en travaillant main dans la main avec General Motors afin d’intégrer son logiciel semi-autonome Super Cruise (bientôt lancé sur la Cadillac CT6 en 2017) dans les voitures du constructeur dès que possible. Ses locaux de la côte ouest seront en outre consacrés à la R&D en accueillant des ingénieurs de GM. La société semble ainsi croire complètement au potentiel de l’entreprise de 3 ans à peine, contrairement à ses concurrents qui développent leur propre système en interne.

Là où ce rachat pourrait marquer les esprits, c’est dans la puissance de la compagnie sur le secteur puisqu’elle a vendu pas moins 10 millions de voitures rien qu’en 2014, dont 3 millions aux États-Unis. À côté de ça, Google se donne au moins 10 ans avant de se lancer sur le marché ! En installant les technologies de Cruise dans ses véhicules, la firme de Detroit toucherait donc un très large panel de consommateurs en un éclair.

L’acquisition de Cruise Automation n’a certes pas encore été signée, mais son CEO est très confiant et le projet devrait aboutir d’ici à juin avec le feu vert de l’autorité de la concurrence. Pour rappel, la start-up avait levé 19 millions de dollars il y a peu auprès d’investisseurs privés comme Spark Capital ou Sam Altman, et avait réussi avec brio la sélection du célèbre incubateur Y Combinator.

 

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Valentin

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