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Tesla Model X pilote automatique
Véhicules autonomes

Le pilote automatique de Tesla activé lors de l’accident mortel

Selon les premières informations de l’enquête, l’Autopilot de la Tesla Model X était activé lors de l’accident. Néanmoins, la compagnie maintient que le conducteur n’a pas réagi aux signaux.

Pour rappel, un accident mortel est survenu le 23 mars. Sur une voie rapide, le conducteur de la Tesla a percuté un séparateur avant que deux autres voitures ne lui rentrent dedans et prennent feu. L’homme n’a pas survécu à ses blessures et est décédé à l’hôpital peu après l’accident. De fait, une enquête a été ouverte par le Conseil national de la sécurité des transports (NTSB) afin de déterminer les origines du choc et l’implication du pilote automatique.

Le vendredi 30 mars, Tesla a déclaré que l’Autopilot du véhicule était bien activé lors de l’accident. Néanmoins, la compagnie explique dans une déclaration : « Le conducteur avait reçu plusieurs avertissements visuels et un [avertissement] audible le prévenant qu’il devait maintenir ses mains [sur le volant] plus tôt, et les mains du conducteur n’ont pas été détectées sur le volant pendant les six secondes ayant précédé la collision ». La compagnie a aussi réitéré son accusation de négligence à l’égard du séparateur, beaucoup plus court qu’à son habitude, créant par conséquent un choc plus violent.

Tesla a aussi précisé que son Autopilot n’avait pas pour objectif de prévenir tous les accidents, ce qui est impossible, mais de les rendre « moins susceptibles de se produire ». La compagnie maintient également que le niveau de sécurité d’une voiture autonome aspire à être dix fois supérieur à un véhicule classique.

Lors d’un autre accident qui avait eu lieu en 2016, Tesla avait déjà indiqué que son système de pilote automatique avait prévenu l’usager qu’il devait remettre ses mains sur le volant. Pour sa part, le NTSB avait indiqué que les signaux n’étaient pas assez contraignants pour faire réagir le conducteur rapidement.

Au sujet de l’enquête actuelle, le Conseil national a indiqué au Washington Post : « Lors de chacune de nos enquêtes impliquant une voiture de Tesla, celui-ci a été extrêmement coopératif pour nous aider avec les données du véhicule. Cependant, le NTSB est mécontent de la publication d’informations liées à l’enquête par Tesla ». En cause, le fait que ce dernier n’ait pas attendu les conclusions des analyses avant de s’exprimer publiquement sur le sujet.

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À propos de l'auteur

Louise Millon

J'aime l'univers des technologies, comme ceux de la littérature, des séries et du surf. Je pense qu'il faut mettre le lait après les céréales.

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