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Le système Light Traffic
Véhicules autonomes

Voitures autonomes : les feux rouges vont disparaître

Une équipe de chercheurs internationale a développé Light Traffic : un système dédié aux voitures autonomes et qui leur permet de circuler de manière fluide à travers des intersections, et ce sans avoir besoin de feu de signalisation.

Comment ça marche ? C’est simple : à l’approche d’un croisement, les véhicules conduits par des intelligences artificielles se connectent à un système central positionné au niveau du carrefour qui établit les priorités de passage, et se laissent ensuite guider jusqu’à en sortir.

Les avantages sont nombreux et considérables : pour commencer, l’attente que l’on connaissait devant un feu rouge va tout bonnement disparaître. Comme Light Traffic se chargera de diriger les véhicules, la circulation restera fluide et chaque voiture aura toujours un créneau pour avancer : vous ne sera plus en retard à cause des bouchons ou des ralentissements. Avec ça, c’est la pollution qui serait réduite : le dégagement méthodique et progressif des voies ne pourrait pas créer de zone à risque (vous savez, ces embranchements où vous êtes obligés de fermer la fenêtre tellement l’air est saturé). De plus, comme les automobiles ne perdront pas du temps et avanceront sans avoir à pousser le moteur pour redémarrer, la diffusion de gaz à effet de serre n’en sera que moindre.

Selon Carlo Ratti, directeur du MIT Senseable Lab, “Les intersections sont des espaces particulièrement complexes, parce qu’on a deux flux de trafic qui s’opposent pour le même espace […]. Mais un système d’emboîtement retranscrit le focus à l’échelle du trafic, vers celle du véhicule. Au final, c’est un système bien plus efficace, parce que les véhicules prendront une intersection au moment précis où un espace dédié sera disponible.

Quid des vélos et des piétons ? Et bien la méthode aurait aussi les moyens de s’y accommoder : affaire à suivre !

Ce sont des ingénieurs issus de divers établissements qui ont mis au point le projet utilisant une technologie appelée slot-based. On y retrouve des chercheurs du MIT, de l’Institut Suisse de Technologie (ETHZ) ou encore du Conseil National Italien de la Recherche (CNR). Voyez-vous même le résultat de leurs expériences :

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Valentin

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