Le nouveau stade de l’OL sera connecté

Unique en son genre, il devrait permettre aux supporters présesents de pouvoir revoir les actions du match sous plusieurs angles via leur smartphone, tablette ou sur l’un des 300 écrans qui seront installés dans le stade. Comme c’est déjà le cas pour certains événements, les supporters pourront poster des messages sur Facebook ou Twitter qui s’afficheront ensuite sur les grands écrans à proximité du terrain. Alors certains dubitatifs rétorqueront que la connexion à la 3G est généralement mauvaise dans les stades… Vrai, sauf que l’OL a pensé à tout : 500 bornes WiFi seront disposées à travers le stade pour permettre plus de 25.000 connexions en parallèle.

Commander sa boisson en ligne, le luxe du supporter lyonnais

Mise à part le souci de connexion à la 3G, les supporters ont généralement un autre problème crucial : accéder facilement et rapidement à un débit de boissons ou de nourriture. Pendant la mi-temps, impossible d’y accéder tant les files d’attentes sont longues. Pour résoudre ce problème, l’Olympique Lyonnais prévoit une application smartphone sur laquelle le supporter pourra payer boisson et sandwich. Il devra ensuite le récupérer en mode “fast track” à l’une des buvettes du stade (non, le hot dog connecté n’existe pas – encore…).

On n’oubliera évidemment pas non plus la place de parking géolocalisée, ni le billet électronique.

infrastructure conséquence pour le stade

Avec de telles ambitions, l’Olympique Lyonnais compte faire de son stade une vitrine des technologies, mais également un investissement rentable ! D’ici à 5 ans, les dirigeants estiment à 70 millions d’euros les revenus qui pourraient être tirés chaque année de ces applications numériques. Une somme conséquente quand on connait le budget actuel de l’OL (133 millions d’euros en 2013)…

Pour réaliser ce projet, il aura fallu pas moins de 100m² de régies, serveurs et systèmes d’exploitations dont la location s’élève à 8.23 millions d’euros. Un fonds d’innovation doté de 200.000 euros par an devrait également permettre de développer de nouveaux moyens de sensibilisation des jeunes sur les réseaux sociaux.

Source : Les Echos

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