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Google Nest
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Google débauche chez Nest pour travailler sur la smart home

Pour une meilleure productivité, Alphabet n’hésite pas à multiplier les échanges entre ses filiales. C’est ainsi que des dizaines d’ingénieurs de chez Nest auraient été envoyés chez Google pour travailler sur la smart home, qui est pourtant le cœur de métier de la firme nouvellement dirigée par Marwan Fawaz.

Initiée par Google, cette migration pourrait bien avoir été provoquée par le lancement imminent sur le marché de Home, le tout nouvel assistant vocal physique de la marque censé jouer le rôle de hub domotique pour toute la maison, concurrençant ainsi l’Amazon Echo. Les ingénieurs seront désormais en charge de mener à bien ce projet, sous le giron de Hiroshi Lockheimer, à la tête de la division Android et Chrome de Mountain View depuis la promotion de Sundar Pichai au poste de CEO et le départ d’Andy Rubin. Une section qui s’occupe également de Brillo et de Weave, sa plateforme et son protocole dédiés à l’IoT.

À l’heure actuelle, le Google Home ne dispose d’aucun partenariat avec des acteurs majeurs du secteur des objets connectés, contrairement au programme Works with Nest dont c’est l’ambition même. Parmi les collaborations existantes et qui pourraient, via ce mouvement, se retrouver chez le Home, on trouve notamment Belkin, Philips, August, Whirlpool, Logitech, Misfit, Amazon, Lutron, TrackR, Pebble, Myfox, Sen.se, Withings

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Alors que ce remaniement pourrait également être une solution permettant à Alphabet de garder la main mise sur les affaires de Nest tout en surveillant l’avancée de ses projets, il y a de bonnes chances pour que ce soit aussi un moyen d’aider au développement… D’une salle de bain connectée.

Salle de bain connectée Google

La salle de bain intelligente selon Google

Google a en effet déposé un brevet décrivant une salle de bain connectée capable d’enregistrer les données de santé de son utilisateur, tout en les transmettant à un médecin. Des capteurs équiperaient la plupart des éléments de la pièce : un cardiofréquencemètre dans le tapis, une caméra détectant les variations de couleur de peau afin de calculer le volume sanguin derrière le miroir, des toilettes enregistrant la pression artérielle, un radar pour analyser le squelette et la température corporelle

La baignoire pourrait quant à elle évaluer les caractéristiques d’échos envoyés via des ultrasons pour estimer cette même valeur ainsi que pour donner des informations concernant les mouvements de tissus internes. À terme, la salle de bain serait capable de récolter des statistiques concernant les systèmes tégumentaire, endocrinien, nerveux, musculaire et cardiovasculaire du patient.

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Les transmettre à un professionnel de la santé ne pourrait être que bénéfique à l’individu en question, dont les données physiologiques arriveraient aux yeux du médecin en étant agrégées depuis plusieurs jours plutôt que consultées lors d’une simple séance de quelques minutes, ce qui offre ainsi un échantillon plus large et plus fiable à analyser.

Déposé en 2015, le brevet pourrait bien servir un jour à Google, mais seul l’avenir nous dira si cette innovation arrivera dans nos foyers ou non.

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Valentin

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